Les fêtes de Fontarabie célèbrent un miracle. Un vrai. De nature militaire. 700 insurgés espagnols qui tiennent en échec 50 000 soldats français. D’autres parlent de 12 000 hommes. Selon la croyance, la Vierge noire de Notre-Dame-de-la-Guadeloupe aurait libéré les habitants de Fontarabie.
Durant 69 jours, les habitants de Fontarabie résistent. Les secours espagnols, commandés par le marquis de Los Veles, n’arrivent pas. Mais la zizanie semée au sein du conseil du prince de Condé par le duc de La Valette, jaloux de ne pas tenir le commandement, ralentit les décisions françaises.
Les cantiques à la Vierge de la Guadeloupe, chantés à la fin de la messe du 8 septembre, racontent la fin de l’histoire. « Si le captif porte en toi toute sa foi/Aussitôt ses chaînes qui l’entravent se brisent/Car tu es leur mère libératrice. »
Depuis près de 400 ans, tous les 8 septembre, ils grimpent par le chemin de croix jusqu’à la chapelle perchée sur le Jaizkibel pour célébrer leur sauveur. Les cantiques chantés en basque, à la fin de la messe, sont évocateurs de la haine de l’envahisseur. « Il vient chez nous un roi sans foi. Il avait fait montre de la rage qui le guidait. Et l’affront qu’ils t’ont fait nous a profondément attristés. »
les habitants de Fontarabie
Les miss de chaque quartier
Le défilé
Les participants
suite du défilé
suite du défilé